6 décembre 2010

More stuff to deal with at work [Translate]

Ça fait un moment que je n'ai pas posté sur mon blog, pour la simple et bonne raison qu'il ne s'est pas passé grand chose d'extraordinaire après cette longue période bien remplie de trucs cools, depuis la venue d'Anaïs cet été jusqu'au semi-marathon de Boston en octobre, sans oublier la venue de mes parents fin septembre. Après tout ça, difficile de trouver quoi que ce soit de grandiose dans les semaines qui ont suivi, d'autant plus que j'ai vraiment eu beaucoup de taf (plus de 70h par semaine plusieurs fois de suite, avec débordements sur les weekends), donc je n'ai pas vraiment eu le temps de faire grand chose d'autre.

En plus de ce que je fais habituellement, je suis devenu responsable de la sécurité de notre application depuis que le mec qui en avait la charge a démissionné. C'est une très bonne chose qu'il se soit enfin barré (je ne sais même pas comment il a réussi à être payé pendant autant d'années), car il était vraiment zéro dans ce qu'il faisait, mais du coup ça veut dire qu'il y a beaucoup de fonctionnalités à réparer, beaucoup de code à ré-écrire en recommençant depuis le début... Ça m'évite de m'ennuyer au moins ! Plus sérieusement ça me fait toucher à quelque chose de nouveau, ce qui est assez intéressant, parce que la sécurité c'est un petit monde à part, séparé de la logique à implémenter dans le reste de l'application.



Toujours à-propos du taf, après le départ d'Andy, mon tech lead, en mai dernier, c'est maintenant au tour de Matthew, mon manager, de démissionner : son dernier jour était vendredi. Pour l'instant, il n'y a donc personne entre le CEO (Chief Executive Officer = PDG) et moi ! Tous les ingénieurs de la team qui était gérée par Matthew ont chacun eu un rendez-vous en face-à-face avec le CEO en début de semaine dernière pour parler de ce qu'on voulait en remplacement de Matthew, de comment on voulait être managés. On verra ce que ça donne, mais en tout cas c'était cool de discuter un peu avec lui. Pour ce qui est de Matthew, j'essayais d'avoir le moins de choses possibles à voir avec lui, donc son départ ne m'affecte pas vraiment directement, mais il gérait pas mal de trucs en background pour être sûr qu'on était dans les temps au niveau de ce qu'on avait promis aux clients ou encore pour mettre en place des procédés à suivre par tous histoire que ça ne soit pas l'anarchie quand on committe du code par exemple, et ce job-là, il va bien falloir que quelqu'un le fasse !

Cette période où il ne se passait pas grand chose à part au niveau du taf va bientôt s'arrêter, puisqu'Anaïs sera à Boston dans moins de 3 jours :-) Elle arrive le 8 décembre, on part à Miami Beach en Floride du 10 au 13 décembre, histoire d’échapper un peu au froid qui commence à s'installer, et on rentre ensemble en France le 18 décembre (on arrive le 19 avec le décalage horaire). Je travaillerai depuis la France à partir du 20 décembre, j'ai le 24 et le 31 fériés, et je retourne à Boston le 9 janvier 2011. Tout ça devrait bien gérer, à un rythme bien intense...

Puisque ça fait un bout de temps que je n'ai pas posté sur mon blog, ça fait un bout de temps qu'il n'y a pas eu de section geek. C'est le moment de remédier à ça ! Tout d'abord Google a enfin sorti le vidéo chat Gmail sur Linux : plus besoin d'utiliser un vieux Skype rempli de bugs pour parler aux gens, qui bien souvent n'ont pas Skype d'ailleurs. Ça m'a permis de faire un peu de ménage sur mon ordi perso. J'ai commencé par virer le dual boot Windows + Linux (Ubuntu 10.04), car je ne sers plus jamais de Windows dessus. J'ai ensuite installé Ubuntu 10.10, mais pour une raison qui reste encore inexpliquée, le vidéo chat Gmail n'arrêtait pas de faire crasher le plugin Flash dès que je mettais la conversation en fenêtre externe. J'ai donc supprimé tout ça, et j'ai réinstallé une Ubuntu 10.04 LTS (Long Term Support, ça sentait meilleur, surtout que c'était ça que j'avais avant en dual boot, et ça marchait nickel). En cherchant un peu, j'ai même réussi à trouver un moyen d'utiliser le thème de la 10.10 sur ma 10.04, qui est quand même bien plus joli, et qui utilise majoritairement la police "Ubuntu". Cette installation marche nickel, ça fait maintenant un petit bout de temps que je ne tourne que sur ça quand je suis chez moi, et ça me convient parfaitement.

Mon bureau Ubuntu 10.04 avec le thème de la 10.10.


Toujours dans la section geek, j'utilise un nouveau service sur le web, et je me suis dit que ça valait le coup d'en parler. J'utilise Google Reader tous les jours (démo en vidéo pour ceux à qui ça ne dit rien), et ce n'est pas forcément pratique d'utiliser "Marquer comme non lu" pour lire quelque chose plus tard, quand on n'a pas le temps de le lire en entier immédiatement, car un item est facilement marqué comme lu dans Google Reader (la plupart du temps simplement en scrollant). De la même manière, je suis aussi quelques comptes sur Twitter, qui balancent pas mal de liens en temps réel, et là c'est encore plus flagrant : impossible de marquer quoi que ce soit comme non lu, et un seul flux de tweets font que les liens qu'on n'a pas le temps de lire immédiatement sont très difficiles à retrouver.

Depuis quelques temps maintenant j'utilise Read it later, un service qui permet de sauvegarder des liens pour les lire plus tard, et qui nécessite un clic de souris sur une petite icône à-côté du lien enregistré pour le marquer comme lu. Il garde même une archive des items lus. Les deux services de ce type les plus connus sont Read it later et Instapaper, et apparemment pas mal de gens utilisent ce dernier. Ces deux services ont bien sûr les mêmes fonctionnalités de base. Ce qui m'a décidé à opter pour Read it later, c'est l'application iPad gratuite qui permet entre autres de télécharger le contenu pour pouvoir le lire sans connexion, dans le bus par exemple. Instapaper n'a pas d'application iPad gratuite, et l'application iPhone gratuite limite le nombre de liens sauvés : bref, c'est de la merde. Mais sans prendre en compte ces considérations iOS-esques, les deux me semblent vraiment équivalents, avec peut-être une interface un peu plus jolie pour Instapaper.

Update #1 : Read it later a aussi une extension Firefox qui permet un accès hors connexion, facilite la capture des liens grâce à différentes méthodes, s'intègre à Google Reader, etc... Je l'ai essayée au début, mais je l'ai rapidement supprimée, car cette extension a justement trop de fonctionnalités ! Elle est trop "grosse", et pas forcément super bien finie. Je préfère nettement l'ajout par bookmarklet, qui fonctionne sur n'importe quel navigateur, dont en particulier les mobiles (iOS, again...), et qui permet de sauvegarder n'importe quelle page en un clic.

Update #2 : Voila une bonne intégration à Google Reader, sans avoir besoin d'une extension : ajouter "Read it later" au menu "Envoyer vers" de Google Reader.

Pour terminer sur une note cinématographique, je vous conseille vivement d'aller voir le dernier film de Ben Affleck, The Town, si vous ne l'avez pas encore vu (enfin bon il ne passe sûrement plus au cinéma par chez vous, mais bon vous savez où le trouver, je ne vais pas vous apprendre à vous servir d'un ordinateur connecté à internet !). C'est un film qui se passe à Charlestown, ville située juste à-côté de Boston, ce qui permet d'avoir des plans pas mal sur Boston. Je l'ai vu 3 fois au cinéma ici, dont la première fois le weekend de la sortie au cinéma de Somerville plein à craquer, avec une ambiance de ouf dans le public : pas mal de gens connaissaient certains des acteurs.

Bande-annonce de The Town

5 novembre 2010

Boston Half Marathon 2010 [Translate]

Dimanche 10 octobre 2010 j'ai couru le semi-marathon de Boston pour la troisième fois, après mon tout premier semi en 2007, et mon dernier semi-marathon en date, 2009, où j'avais établi mon dernier record personnel, 1:30:31. C'était la sixième fois que je courais un semi-marathon en compétition. J'avais encore pour objectif de battre mon record personnel cette fois-ci (comme je l'avais fait à chaque nouveau semi-marathon jusque là), tout en sachant que ce n'était pas gagné d'avance étant donné que je n'avais suivi que les 4 dernières semaines du plan d'entraînement. J'avais quand même couru 207 km en un mois, soit presque 52 km par semaine (énorme en comparaison des 34 km par semaine l'année précédente !), avec des bonnes sensations, donc je partais confiant et motivé. Objectif annoncé : moins de 1h30 ! C'était déjà ce que je visais l'année dernière, mais j'avais couru 2 secondes trop lentement par mile... !

Le parcours de cette année, différent de celui des deux dernières fois,
mais de pas grand chose à part que le départ était plus loin de chez nous !


Après la traditionnelle plâtrée de pâtes la veille et une courte nuit, on s'est levés à 5h40 du matin avec Regina et Sean, pour aller retrouver Maggie chez elle et se rendre tous ensemble au départ. Regina y allait sans autre objectif que celui de finir, car les trois dernières semaines de son entraînement avaient été sérieusement perturbées à cause d'une maladie plutôt tenace. Sean y allait aussi sans objectif chronométrique, simplement dans le but de terminer, mais c'était tout-à-fait compréhensible : non seulement il courait là son premier semi-marathon, mais il s'agissait aussi de sa toute première course en compétition !

Les 3 colocs, en se rendant chez Maggie tôt le matin !


Il faisait bien froid mais super beau, exactement comme l'année dernière, ce qui allait être parfait pendant la course, mais en attendant le départ on a bien galéré ! Une fois arrivés sur place et après avoir laissé nos affaires à l'endroit prévu à cet effet, on s'est séparés car apparemment ce n'est pas dans les habitudes de tout le monde d'aller s'échauffer... ! Je suis donc parti courir une vingtaine de minutes de mon côté, ce qui m'a permis de repérer la fin du parcours, et de beaucoup mieux supporter la température depuis que j'avais dû abandonner mon sweat-capuche. J'ai ensuite été me caler dans mon sas de départ vers 8h15, car le départ était prévu à 8h30. Ça m'a permis d'assister à l'hymne national US et surtout au respect que les américains lui portent (ce qui m'avait déjà frappé lors de mes deux Red Sox games). Tous les coureurs avaient enlevé leurs casquettes, et tout le monde avait la main sur le coeur... Une sacrée ambiance !

Profil descendant au départ.


Peu de temps après, le départ était donné. Je connaissais presque tout le parcours, mais il y avvait quand même un gros changement cette année, puisqu'on partait à environ la moitié du parcours habituel, ce qui signifiait que je n'avais aucun repère par rapport aux années précédentes. L'avantage c'était qu'au lieu d'avoir la grosse montée à la moitié de la course, après environ 10 km, et de la redescendre juste après, cette année on partait en descente, et on la remontait à la fin (en gros on partait du haut de cette montée). Normalement je préfère un profil avec la montée au milieu plutôt qu'à la fin, mais étant donné que j'habite sur une colline, mes entraînements ont tous lieu sur un profil "descente au début - montée à la fin", donc je trouvais ça pas mal.

Pas beaucoup de monde au départ, encore moins ensuite :
c'est vraiment un point fort de cette course, on ne se gène pas.


Pour faire moins de 1h30, il fallait que je tienne 6:52 par mile, pendant 13,1 mile (ou 21,1 km). Seulement ce matin-là je ne m'en souvenais pas, je n'avais pas re-vérifié ça avant de partir. Je me souvenais simplement que c'était moins de 7 minutes par mile, donc j'ai essayé de me baser sur un rythme de 6:45 par mile et de voir comment ça irait. J'ai passé le panneau "mile 1" en moins de 6:30 il me semble, mais bon on partait en descente, donc il fallait s'y attendre. Il fallait quand même essayer de ne pas se cramer non plus !

Les jambes tournent bien au départ, tout va bien.


Les 6 ou 7 premières miles passent toutes seules, on ne vient pas là pour ça, mais pour celles qui suivent. La course commence vraiment après la moitié, car tenir un bon rythme sur 10 ou 12 km quand on s'est entraîné sur plus long c'est sûr que ça sera possible, et même facile. Par contre, il faut pouvoir être capable de tenir ce rythme jusqu'au bout, et si tu passes la moitié complètement cramé, la fin risque d'être compliquée. Il faut donc réussir à être "à fond" (je visais plus de 14 km/h de moyenne, ce qui correspond à être à fond pour moi, contrairement au marathon par exemple, où je vise 12 km/h habituellement), mais en étant capable de tenir la distance. Pour moi le semi et le marathon sont deux courses énormément différentes : pendant un semi, je suis à bloc pendant tout le long, alors que pendant un marathon, je passe les 32 premiers km à gérer, et les 10 derniers à lutter !

J'ai eu le droit à plusieurs "Go Sox" de la part des spectateurs
tout au long du parcours à cause de mon T-shirt des Red Sox :-)


Je me sentais très bien, j'étais presque étonné de voir que je tenais le rythme. Je prenais à boire à presque tous les ravitaillements (situés toutes les 2 miles), et je checkais mon chrono à tous les miles, en me concentrant sur la régularité de mon rythme plutôt que sur les autres coureurs. J'ai passé le panneau "mile 5" en 33:34, c'est-à-dire avec 46 secondes d'avance sur mon objectif, et le panneau "mile 10" en 1:07:43, soit avec 57 secondes d'avance. Le fait de ne pas vraiment savoir combien je devais faire à ce moment-là et donc de viser 6:45 par mile à blanc m'a aidé par rapport à l'année dernière, car sans le savoir, j'essayais de ne pas perdre l'avance gagnée plutôt que de rattraper le retard.

À partir des 10 miles j'ai commencer à essayer de gérer, car ça devenait dur.


Après avoir passé les 10 miles, j'étais déjà bien content de mes sensations jusque là, car d'habitude je commence à bien lutter plutôt aux alentours de 9 miles, donc c'était bon signe au niveau de l'état de forme du bonhomme :-) Ensuite, c'est devenu un peu plus dur, mais bon je m'y attendais, et j'ai réussi à garder un rythme bien régulier. Je savais aussi que j'allais sans doute perdre un peu de temps sur la fin à cause de la montée la plus importante de la course entre les miles 11 et 12. Du début à la fin le parcours est constitué d'un enchaînement de petites bosses, que j'avais bien enchaînées jusque là, mais celle-là est vraiment la plus imposante. C'était cool de connaître le coin, pour ne pas être surpris à la fin de la course et ne plus avoir de jus au pied de la côte à 1,5 mile de la fin.

Je continuais à boire régulièrement, alors que
chaque mile paraissait plus longue que la précédente.


Aux alentours de la mile 11, j'ai sorti un Gu de ma poche pour manger un petit quelque chose afin de ne pas refaire la même erreur qu'à New Bedford un an et demi plus tôt, où je m'étais fait distancer de mon groupe une fois qu'ils avaient tous mangé. Juste après avoir ingurgité ce truc et bu un peu, je me suis retrouvé au pied de la fameuse montée de la fin de course, et là je ne sais pas trop ce qu'il s'est passé, mais j'ai eu une énorme mal de tête, l'impression que tout mon sang me montait au cerveau. Je pense que c'était relié au Gu, mais ça ne m'avais jamais fait ça lors des entraînements. En tout cas, pas la peine de dire que la sensation n'est pas très agréable, surtout pendant une course, donc j'ai immédiatement ralenti de façon significative : je ne voulais pas m'arrêter là. En l'espace d'une trentaine de secondes peut-être, le temps que la douleur à la tête passe, j'ai eu le temps de me dire que ça allait être dommage pour le chrono, et que finalement j'allais simplement essayer de terminer. Finalement, la douleur était intense mais brève, et j'ai pu repartir à mon rythme, après avoir perdu un peu de temps dans l'histoire.


Sur une route boisée aux alentours de la mile 11,
puis sur le stade après la mile 13, juste avant la ligne.


Après ce malheureux incident, j'ai rapidement retrouvé des bonnes sensations, et j'ai retrouvé la fin du parcours que j'avais repérée lors de mon échauffement. Après la dernière mile dans les chemins du parc zoologique, je suis enfin rentré dans le stade pour le dernier tour. J'ai passé la ligne en 1:29:22, c'est-à-dire 14,17 km/h de moyenne ou encore du 6:49 par mile. Enfin, je suis passé sous les 1h30 ! Et je continue sur ma lancée d'un nouveau record personnel à chaque semi-marathon couru :-)

Énorme classe : en passant la ligne, j'ai pu entendre "Alexandre Duhail,
from Somerville
" dans les hauts-parleurs du stade, ça le fait !

Mes temps et mon classement : 145ème sur 4501, top 3% !

Après avoir passé la ligne, il est content mais il en a chié !

Sean termine en 1h50 et Regina en 1h58. Le T-shirt de finisher est
bien cool (porté par Sean) : manches longues et matière technique.

Craquage, contents d'avoir terminé !

Dans la voiture de Regina en rentrant à la maison, prêts pour une bonne douche chaude !


Il m'a donc fallu 6 semi-marathons pour passer sous les 1h30... Maintenant la question est : combien me faudra-t-il de marathons pour passer sous les 3h ?! Dire qu'il faut que je tienne ce rythme en mode "à fond" pendant tout un autre semi, c'est pas gagné ! En tout cas cette course était encore une fois bien excellente, tant aux niveau des paysages et du ciel bleu que des sensations, et ça fait carrément plaisir d'avoir fini sous les 1h30 !

31 octobre 2010

Papous & Mamous in the US (3/3) - Last few days [Translate]

Après avoir récupéré de notre trajet en ferry pour venir jusqu'à P-Town en se baladant sur la terre ferme, samedi après-midi c'était reparti pour un tour en bateau afin d'aller observer les baleines (whale watching) dans la baie de Cape Cod, qui fait partie du top 3 des meilleurs endroits du monde pour cette activité. Dimanche matin, Papous et Mamous ont loué des vélos et sont allés faire une bonne balade sur les pistes cyclables découvertes la veille, et plus loin encore. De mon côté, je suis allé courir 20 km, toujours sur les pistes cyclables, pour la dernière sortie longue de mon plan d'entraînement avant le semi-marathon de Boston sept jours plus tard. L'après-midi, on a grimpé tout en haut du Pilgrim Monument pour admirer la forme du cap. Enfin, il a fallu reprendre le ferry pour revenir à Boston en fin d'après-midi : 3 voyages en bateau en 3 jours, ça fait beaucoup !

Le Portuguese Princess II, notre bateau pour l'après-midi.

Nous voilà calés à l'extérieur. Hereusement qu'il faisait super beau.

On s'éloigne de Provincetown, en direction de la baie de Cape Cod.

Le phare de la pointe du cap, et le Pilgrim Monument qui se détache en second plan.

Notre première baleine de l'après-midi.

La re-voici à la surface.

Et voilà sa queue, qu'elle montre juste avant le "deep dive", c'est-à-dire juste
avant qu'elle ne plonge pour un bon bout de temps : avant ça, elle sort de l'eau
en montrant son dos environ 5 ou 6 fois de suite.

Un autre deep dive, d'une autre baleine. On a vu
14 baleines différentes cet après-midi là, c'était génial !

Au retour, en revenant sur le port, petite photo traditionnelle avec Bubbles.

Le soir, super restaurant : je me suis encore régalé avec des pâtes,
en prévision des efforts du lendemain.

Le lendemain, après une matinée sportive (vélo ou course à pied),
on a décidé de monter en haut du Pilgrim Monument.

J'avais déjà pris quelques photos de pierres la dernière fois, mais il me
manquait une photo de la pierre offerte par Bedford, là où je travaille.

Une fois en haut, voila le port, d'où on allait repartir quelques heures plus tard.

Ici on voit bien la forme du cap, tout en coude.

Et le coude qui continue, en direction de la pointe du cap, à gauche de cette
photo. On voit la jetée sur laquelle on s'était baladés deux jours plus tôt,
toute droite, au fond à gauche.

Dans le musée du Pilgrim Monument, une fois redescendus :
la ressemblance est frappante !

Dans le ferry qui nous ramenait à Boston, j'étais bien claqué,
mais je m'étais trouvé un oreiller plutôt confortable apparemment :-)


Une fois revenus à Boston, on est allés manger à Pizzeria Regina, une des meilleures de la ville : on s'est régalés ! Lundi et mardi, pendant que j'étais retourné au boulot, mes parents ont su profiter de Boston, malgré un temps peu clément. Lundi matin, ils se sont baladés le long du Freedom Trail, qui permet de faire un bon tour de Boston à pied, en passant par pas mal de sites à voir. L'après-midi, après avoir été faire une petite session shopping à NikeTown, on s'est retrouvé à un arrêt de bus pour se rendre ensemble chez moi, afin qu'ils puissent enfin découvrir où j'habite. Le soir, direction Bartley's avec mes colocs pour faire un peu connaissance autour de bons gros burgers : bon exercice de traduction simultanée dans les 2 sens pour moi ! Mardi matin, mes parents sont allés visiter le Museum of Fine Arts de Boston, pendant que je travaillais chez moi. L'après-midi, on est allés ensemble à l'aéroport pour se dire au-revoir, avant qu'ils ne décollent en début de soirée.

Petite file d'attente devant Pizzeria Regina.

Here we go! C'était pour ça qu'on venait !

Ambiance sympa, pizzas délicieuses, ça faisait plaisir d'aller là ensemble.

Le long du Freedom Trail, avec la Old State House sur la droite.

Toujours le long du trail (qu'on distingue tracé sur le trottoir), un pub du quartier irlandais.

Une superbe photo du North End.

En fin d'après-midi, en descendant du bus qui nous amenait chez moi (j'étais venu
en vélo). Chère RATP, tes bus sont 1000 fois plus modernes que ceux de la MBTA,
mais pourquoi tu ne penses pas à un système aussi simple que ça pour les vélos ?

Après avoir visité mon appart', on est allés à Bartley's avec Sean et Regina.

Ça c'est du burger qui envoie du gros !

Burger de ouf + sweet potato fries = combo gagnant !

Et en dessert : glace avec sauce chocolat. Apparemment le
dress-code chez les Duhail c'est d'avoir un manteau bleu !

Le mardi matin, avant d'aller au MFA, mes parents sont retournés une enième
fois à l'endroit où on avait été petit-déjeuner ensemble le premier jour.


Ces 6 jours passés ensemble aux US étaient bien intenses, mais on a réussi à faire tout ce qu'on avait prévu, c'était excellent. Ça m'a fait super plaisir d'enfin accueillir mes parents ici, dans le Massachusetts, pour leur faire découvrir mon lieu de vie depuis environ 2 ans. J'ai bien apprécié de pouvoir passer la majorité de ces 6 jours avec eux, que ce soit à Boston, à Provincetown, ou à Somerville, où ils ont enfin rencontré mes colocs. Papous et Mamous, merci d'être venus, j'ai passé des super moments avec vous ici.

PS : Joyeux anniversaire Mamous !